Atelier VII – L’enfance de l’art
16 mai : 20h45 à 22h30
Atelier animé par Geneviève Morel
En 2022, deux cinéastes ont réalisé un film sur la naissance de leur désir de cinéma pendant leur enfance, en l’articulant aux péripéties romancées de leur vie scolaire et familiale, Steven Spielberg avec The Fabelmans et James Gray avec Amageddon Time. On pourrait mettre en série l’autobiographique Fanny et Alexandre de Bergman (1982), où l’auteur montre comment le désir de théâtre de deux jeunes enfants se heurte de façon traumatique à l’intransigeance austère de leur nouveau beau-père. Ou encore Showing Up de Kelly Reichardt (2022), une sorte d’autoportrait de l’artiste en jeune sculptrice qui élève la médiocrité chaotique de ce qui l’entoure à la dignité de la Chose – pour paraphraser une formule de Lacan sur la sublimation (Séminaire L’éthique, 1959-1960).
Désir de cinéma, désir d’art ? Dans certains films, le cinéma met en abyme sa propre naissance, non sans complications ni symptômes – selon Freud dans Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci (1910).
L’atelier « L’enfance de l’art » – qui se déroulera en visioconférence -, se propose d’étudier l’articulation de l’art à l’enfance à partir de commentaires de films suivis d’une discussion avec les participants.
À chaque séance, un(e) participant(e) présentera un film, indiqué à l’avance aux inscrits afin qu’ils le voient et se préparent à en discuter entre eux et avec l’enseignant(e).
Association Aleph
Association Savoirs et Clinique
Association CP-Aleph