
Atelier VII L’enfance de l’art
Atelier animé par Geneviève Morel
En 2022, deux réalisateurs célèbres avaient réalisé un film sur la naissance de leur désir de cinéma pendant leur enfance, en l’articulant aux péripéties romancées de leur vie scolaire et familiale, Steven Spielberg avec The Fabelmans et James Gray avec Armageddon Time. Nous leur avons associé l’autobiographique Fanny et Alexandre de Bergman (1982), où l’auteur montre comment le désir de théâtre de deux jeunes enfants se heurte de façon traumatique à l’intransigeance austère de leur nouveau beau-père, et J’ai tué ma mère de Xavier Dolan (2009), où le jeune cinéaste essaie surtout de « tuer (son) double au noyau dur » pour devenir artiste.
L’an dernier, nous avons poursuivi avec L’enfance nue de Maurice Pialat (Fr, 1968), Les 400 coups de François Truffaut (Fr, 1959), Petite sœur de Hirokazu Kore-Eda (Ja, 2014), Les poings dans les poches de Marco Bellochio (It, 1965).
Désir de cinéma, désir d’art? Dans certains films, le cinéma met en abyme sa propre naissance, non sans complications ni symptômes – selon Freud dans Un souvenir d’enfance de Léonard de Vinci (1910).
L’atelier « L’enfance de l’art » — qui se déroule en visioconférence — se propose d’étudier l’articulation de l’art à l’enfance à partir de commentaires de films suivis d’une discussion avec les participants.
À chaque séance, un(e) participant(e) présentera un film, indiqué aux inscrits afin qu’ils le voient à l’avance et se préparent à en discuter entre eux et avec l’enseignant(e).
Nous commencerons cette année avec L’incompris de Luigi Comencini (It, 1966) et Sweetie de Jane Campion (Aust,1989).
Parallèlement, nous poursuivrons l’écriture d’un dossier sur l’enfance de l’art au cinéma, reprenant notre travail sur les films commentés les années précédentes.
Les personnes intéressées par ce thème peuvent m’envoyer leurs propositions.
Uniquement par visioconférence (Zoom)
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